Les obligations de performance énergétique pour les professionnels
En France, le secteur hôtelier est jugé très énergivore. Les hôtels, les cafés et les restaurants représentent à eux-seuls environ 7% de l’ensemble des bâtiments tertiaires du pays alors qu’ils consomment 241 kWh/m²/an, soit une facture énergétique moyenne de 21,6 euros/m²/an.
Plus ils sont grands, plus ils consomment de l’énergie. Ainsi, ils favorisent donc la pollution et la destruction de l’environnement. C’est pour cette raison que le dernier décret impose des obligations de performance énergétique pour les professionnels.
Désormais, l’hôtellerie se doit de mettre en place des actions pour améliorer la performance énergétique de leurs établissements et atteindre les 40% d’économies d’énergie requis d’ici 2030.
Le problème avec les établissements anciens
Avec tous les indicateurs qui virent au rouge, il n’est plus question de polluer l’environnement. La plupart des hôtels, restaurants et cafés implantés en France sont effectivement des constructions anciennes. Ainsi, ils consomment encore beaucoup d’énergie et ils doivent être rénovés pour qu’ils deviennent plus respectueux de l’environnement.
Non seulement ils doivent revoir l’isolation de leurs établissements, mais ils doivent aussi changer leurs équipements pour réduire leur consommation en énergie. Ils doivent même privilégier des solutions écologiques et des matériaux performants pour répondre aux exigences des normes en vigueur.
Parmi les principales dépenses d’énergie dans le secteur de l’hôtellerie, il y a lieu de citer le chauffage, la climatisation, l’eau chaude sanitaire et l’éclairage. À elles-seules, ces charges représentent les trois-quarts des dépenses énergétiques d’un établissement hôtelier. D’où l’intérêt d’une rénovation énergétique.
Des établissements en pleine transition énergétique
En prenant par exemple le cas de l’hôtel Ribérac installé en Roussillon dans d’anciennes caves coopératives de vinification, cet établissement a pris des mesures intéressantes pour réduire sa consommation d’énergie tout en garantissant le confort dans ses chambres.
Entre autres, il a misé sur l’installation de pompes à chaleur réversibles, l’utilisation de panneaux solaires photovoltaïques et la valorisation de la lumière naturelle par des ouvertures dans les murs en béton armé.
Toutes ces actions lui ont effectivement permis d’équilibrer le bilan énergétique de sa structure d’accueil hôtel/restauration. Ce qui a optimisé sa performance énergétique et sa réputation aux yeux de tous.
Outre l’hôtel Ribérac, de nombreux autres établissements ont aussi entamé une rénovation et une transition énergétique. C’est le cas justement de l’hôtel San Régis qui a profité du confinement pour entreprendre les travaux de calorifugeage et d’isolation. Puis, il y a aussi l’hôtel parisien situé dans le quartier Fargeau qui fut rénové pour allier ancien et économie d’énergie.
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