Un tourisme local pour faire face à la pandémie et aux frontières fermées
L’évolution de la pandémie oblige certains pays à passer à la phase de reconfinement et à limiter l’accès sur leur territoire. En France par exemple, les citoyens sont de nouveau confinés et cela jusqu’au 1er décembre à minima.
Non seulement ils doivent rester autant que possible chez eux, mais ils ne peuvent pas voyager à l’étranger, car de nombreuses frontières sont fermées. Tout ce qu’ils peuvent faire c’est d’opter pour le tourisme local. Comme cela, ils ne se déplaceront pas plus de 100 km de leur maison et ils ne risquent pas de se faire contaminer.
Les avantages du tourisme local
D’après les annonces de Sonia Backès, la présidente de la province du Sud : « Le tourisme est clairement le secteur le plus touché par cette crise. On veut booster le tourisme domestique pour compenser un peu les pertes du tourisme international ». Ici, elle entend par tourisme domestique le tourisme local qui consiste à voyager sans changer de pays, c’est-à-dire sans prendre l’avion et sans passer par les frontières.
Ce genre de tourisme permet effectivement de découvrir les atouts touristiques du pays ou de la région où l’on se trouve tout en limitant la propagation du virus. Et il peut aussi procurer de nombreux autres avantages, ne citant que la réduction du coût du voyage et la mise en valeur du patrimoine et des traditions du pays.
L’exemple de la Nouvelle-Calédonie
En prenant le cas de la Nouvelle-Calédonie, elle a récemment lancé une campagne promotionnelle soutenant l’idée : « Tourisme solidaire : restez chez vous ». Cette campagne vise à inciter les habitants à faire du tourisme local parce que le trafic aérien international sera fermé au moins jusqu’à la fin de cette année en raison du COVID-19.
Il est vrai qu’il n’y a actuellement que quelques cas de coronavirus dans cette province, mais la fermeture des frontières peut entraîner la faillite de certains établissements, notamment des entreprises touristiques, des hôtels et des restaurants si les résidents ne collaborent pas.
De plus, les aides provinciales qui ont été fournies à ces établissements pour pallier les manques au niveau du tourisme international ne suffisent pas, donc il faut que les habitants compatissent pour les secourir.
En fait, il y a lieu de préciser que la nouvelle campagne propose 18 expériences touristiques incontournables avec des réductions allant jusqu’à moins 60%. Ce qui justifie donc que le tourisme domestique ou tourisme local dans cet endroit constitue une meilleure alternative au tourisme international pour faire face à la crise sanitaire actuelle et à la fermeture des frontières.
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